C’est un très beau roman d’amour d’une
jeune fille à son père : un récit dur, puissant et empreint d’une grande pudeur.
Marceline est malheureusement revenue
seule de Birkenau. Ce livre est dédié à son Père qui n’a pas survécu à la folie
nazie : C’est avec une grande intensité quelle prend la plume pour lui décrire
toutes ces années qui les ont unis et celles qui les séparent désormais, un père
adoré qu’elle cache au plus profond d’elle-même « J’ai
vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en
prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même.
T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends
juste ce qui m’enserre le cœur. »
Une centaine de page d'une grande intimité qui ne laissera pas indifférent...
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